L’histoire des fêtes parisiennes est riche de festivités aujourd’hui disparues. Parmi celles-ci, on compte celle de la Saint-Jean qui se déroulait tous les 25 juin à l’occasion de l’avènement de l’été.
À la campagne, on allumait à cette occasion des feux aux croisements des chemins et dans les champs afin d’éloigner les mauvais esprits et tout ce qui pouvait menacer les récoltes à venir.
À Paris, une cérémonie était organisée sur la place de grève, sur la rive droite de la Seine, devant l’actuelle mairie de la ville.
Les magistrats de la ville y faisaient entasser du bois et de la paille, formant ainsi une sorte de pyramide de 20 mètres, au sommet de laquelle était ensuite dressé un arbre de 10 mètres. L’ensemble était orné de bouquets, de couronnes, de guirlandes de roses et de feu d’artifice. On pendait ensuite sur l’arbre un tonneau ou sac rempli de chats errants.
Le bois était alors enflammé avec une torche – tenue par le Roi lui-même lorsqu’il était à Paris – enclenchant par la même occasion le feu d’artifice. Les chats étaient ainsi brulés vifs au milieu des acclamations de la foule. Un bal et une collation avaient ensuite lieu à l’Hôtel de Ville.
À la fin, les Parisiens récupéraient les charbons et les cendres qui restaient afin de s’en servir comme porte-bonheur, notamment contre les maladies.
Cette fête a disparu après la Révolution française.
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