« La vie, c'est Paris ! Paris, c'est la vie ! » (Marie Bashkirtseff)


Invention du canon de midi

Les premières montres portatives sont apparues au 16ème. Pendant longtemps, elles ont été considérées comme des objets de luxe et seuls les riches pouvaient s’en offrir une. Du reste, elles n’étaient pas automatiques.

À Paris, les nobles et les bourgeois qui possédaient une montre devaient donc la remonter chaque jour à midi en se fiant aux cloches d’une église, à une horloge publique (la plus ancienne étant celle de l’île de la Cité), ou un cadran solaire.

C’est dans ce contexte, en 1785, qu’un certain Rousseau, horloger parisien installé au Palais Royal, au 95 de la Galerie de Beaujolais, semble avoir inventé un objet qui a ensuite été baptisé canon de midi ou canon solaire.

Exemplaire d’un canon fabriqué par Rousseau, et conservé dans le musée du fabriquant de montres Hamilton

Ce canon servait à un indiquer à son propriétaire lorsqu’il était midi afin de lui permettre de régler sa montre. Il mesurait quelques centimètres et était équipé d’une loupe, précisément installée dans l’axe du méridien de Paris, qui concentrait les rayons du soleil afin d’enflammer une mèche mettant à feu une petite charge de poudre produisant une forte détonation, à midi. Aucun projectile n’était envoyé.

Ce canon de midi a remporté un certain succès et, en 1786, Louis-Philippe d’Orléans en un commandé un exemplaire géant afin d’en faire une attraction pour le jardin du Palais Royal. Pendant longtemps, ce canon a ainsi attiré les possesseurs de montre des environs ainsi que de nombreux curieux.

Il a arrêté de tonner après la loi de 1911 qui a imposé l’heure de Greenwich. Il a ensuite été rénové en 1974, puis volé en 1998. Aujourd’hui, une copie peut toujours être admirée au Palais Royal. Un artificier fait tonner ce canon tous les mercredis à midi.

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Jacques Doucet

Jacques Doucet était un grand couturier, un collectionneur et un mécène des années 1880-1920. Sa contribution à l’histoire de l’art en fait un personnalité historique de Paris.

Couturier

Jacques Doucet est né à Paris en 1853. Son père vendait des chemises pour hommes, et sa mère de la dentelle et de lingeries pour dames dans leur boutique située au 21 rue de la Paix, à deux pas de l’Opéra Garnier inauguré en 1875.

C’est d’ailleurs en 1875, alors qu’il était âgé de 22 ans, que Jacques Doucet a repris l’entreprise familiale. Il a alors étendu leur activité en ajoutant aux chemises et à la lingerie, la confection de robes et de manteaux sur mesure. Il incorpore de la dentelle, des ornements de lingeries et s’inspire de la mode du 18ème siècle dans ses créations. Il a ensuite adapté ses confections aux évolutions du goût, notamment après la Première Guerre mondiale.

Rapidement, ses négligés, ses robes d’intérieur et ses robes de soirée ont font sa renommée. Et l’entreprise Doucet — devenu l’une des premières maisons de haute-couture de Paris — est devenue un lieu incontournable de la mode parisienne pour une riche clientèle d’actrices et de femmes du monde, comme Réjane, Sarah Bernhardt, Liane de Pougy, ou la Belle Otéro.

La maison Doucet — aujourd’hui disparue — a ainsi eu une grande influence dans l’histoire de la mode. Jacques Doucet a d’ailleurs formé plusieurs assistants qui sont eux-mêmes devenus de grands noms de la mode, comme Madeleine Vionnet ou Paul Poiret.

Néanmoins, Jacques Doucet n’appréciait pas être défini comme couturier, il préférait être perçu comme un collectionneur d’art, son autre grande passion.

“Le Salon de M. Doucet” (dessin de Pierre Gatie datant de 1911 representant la boutique Doucet, rue de la Paix)

Collectionneur d’art

En effet, il a rapidement investi dans l’art une partie de la fortune gagnée grâce à la mode. Il a ainsi constitué une première collection de mobilier, d’objets décoratifs et d’œuvres d’art datant du 18ème et 19ème siècle. Et cela sans doute, pour emménager sa demeure en vue de son mariage avec une jeune femme issue d’une famille noble qu’il aimait en secret.

Après la mort de cette dernière, en 1912, il a vendu la quasi-totalité de cette collection lors d’une vente aux enchères qui a été qualifiée de « vente du siècle » par les journaux de l’époque, et qui lui a rapporté presque 15 millions de francs anciens, soit l’équivalent de 47 millions d’euros.

Il s’est ensuite lancé dans la constitution d’une nouvelle collection, en s’appuyant sur les conseils de spécialistes de différents courants artistiques. Il s’est alors concentré sur le mobilier et l’art moderne ou contemporain.

Il conservait ses plus belles pièces dans les différents appartements qu’il a eu et qui ressemblaient donc à de véritables musées. Son dernier logement — un hôtel particulier de la rue Saint James à Neuilly démoli après sa mort — était ainsi équipé d’une collection de pièces Art-Déco signées de Marcel Coard, Joseph Csaky, Jean Dunand, Eileen Gray et Pierre Legrain. L’appartement s’ouvrait sur un vestibule où étaient accrochées Les Demoiselles d’Avignon de Picasso. On y trouvait une pièce, d’inspiration orientale, remplie de porcelaines chinoises, de cristaux, d’émaux et de statuettes bouddhistes. Et dans la salle principale, des peintures — de Manet, Cézanne, Degas, Van Gogh, Matisse, Picasso, ou encore Miro — trônaient non loin d’œuvres primitives de Côte d’Ivoire et d’Afrique centrale.

À noter que le couturier Yves-Saint-Laurent, s’est par la suite inspiré de ce décor pour aménager son propre appartement et constituer sa propre collection.

Bibliophile

Conseillé par différents spécialistes, Jacques Doucet a également constitué une bibliothèque couvrant l’art de tous les temps et de tous les pays, et rassemblant 100 000 volumes, ainsi que des manuscrits originaux, des esquisses et travaux préparatoires ayant servi à la conception d’œuvres d’art, des photographies documentaires, et une collection de dessins.

Pour faire de la place à cette bibliothèque, il a racheté 6 appartements mitoyens à son logement d’alors situé rue Spontini dans le 16ème arrondissement de Paris.

En 1917, il en a légué le contenu à l’université de la Sorbonne en 1917, qui l’a installé en 1936 dans les locaux de l’Institut d’art et d’archéologie, rue Michelet. En 2003, cette bibliothèque a été déplacée dans la salle Labrouste de l’Institut national d’histoire de l’art.

En 1929, Jacques Doucet est mort des suites d’une maladie cardiaque. Entre-temps, il avait vendu sa maison de haute-couture à un financier qui l’a fusionné à l’entreprise du couturier Georges Doeuillet pour en faire la marque Dœuillet-Doucet qui a perduré jusqu’en 1937.

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Victor Hugo

Victor Hugo est un poète, dramaturge, homme politique français et personnalité historique de Paris.

Enfance

Victor Hugo est né en 1802 à Besançon. La famille Hugo a ensuite beaucoup voyagé et a fini par s’installer à Paris. C’est donc là que Victor Hugo a grandi, notamment dans le 5ème arrondissement, où il a vécu rue des Feuillantines et a étudié au lycée Louis-le-Grand. Son goût pour l’écriture lui est venu très tôt et il semble que c’est à l’âge de 14 ans qu’il a décidé de se lancer dans une carrière littéraire.

Poète, dramaturge et romancier

En 1821, âgé de 19 ans, il a publié sa première anthologie de poèmes, baptisée Odes. L’une des poésies consacrées à la mort du Duc de Berry a été remarquée par le roi Louis XVIII, et ce dernier lui a versé une pension de 2000 francs. La carrière de Victor Hugo était lancée. Il a ensuite publié une vingtaine de recueils.

Victor Hugo ne s’est cependant pas limité à la poésie. En 1827, il a sorti sa première pièce théâtre, nommée Cromwell, rapidement suivie d’une seconde en 1830 : Hernani. Celle-ci ne respectait pas les règles classiques du théâtre, et notamment celle des trois unités (de temps, de lieu et d’action). Elle a fait de Victor Hugo le chef de file d’un nouveau genre, le drame romantique, reprenant souvent des événements historiques et mêlant différents styles : tragique, pathétique, comique et burlesque. Hernani, joué à la Comédie française, a néanmoins provoqué de vifs affrontements tournant parfois à la bagarre entre les partisans du théâtre classique et ceux du drame romantique. En tout, Victor Hugo a écrit une douzaine de pièces.

La première d’Hernani. Avant la bataille. (Peinture d’Albert Besnard, datant de 1905, et représentant l’affrontement entre partisans et détracteurs de la pièce de Victor Hugo lors de la première)

En 1828, le premier roman de Victor Hugo a été édité. Trois ans plus tard, il a achevé l’un de ses plus grands succès, Notre-Dame de Paris, dont le récit se déroule au Moyen-âge autour de la cathédrale du même nom, sur l’île de la Cité. Les Misérables, son autre roman majeur, publié en 1862, évoque la misère en province et à Paris dans les années 1815-1832 à travers l’histoire Jean Valjean, un ancien forçat généreux qui tente d’échapper à un inspecteur zélé.

L’œuvre d’Hugo est donc intimement liée à Paris. Sa vie aussi.

Parisien

On l’a vu, Victor Hugo a grandi à Paris. En 1822, il y a épousé Adèle Foucher, son amour de jeunesse, devant l’hôtel de l’église Saint-Sulpice, dans le 6e arrondissement.

Avec sa femme et ses enfants, Victor Hugo a changé plus d’une vingtaine de fois de logement à Paris. L’une de ses adresses les plus connues est celle de la place des Vosges, où il a résidé entre 1832 et 1848. L’appartement qu’il y occupait a d’ailleurs été transformé en musée consacré à sa vie et à son œuvre. Parmi les lieux qu’il fréquentait régulièrement, on peut aussi citer le restaurant Le Grand Véfour, situé sous les galeries du Palais Royal, dans le 1er arrondissement. Les élites littéraires s’y rencontraient, et Victor Hugo y commandait toujours un plat de vermicelles avec du mouton et des haricots blancs.

Victor Hugo était très attaché à la Ville Lumière, à son histoire et à la préservation de son patrimoine architectural. En écrivant Notre-Dame de Paris, l’un de ses objectifs était d’ailleurs de sauver la cathédrale, qu’il fréquentait régulièrement, mais qui était alors dans un état de délabrement avancé et menacée de destruction. Son objectif a été atteint puisque le succès de son livre a suscité un nouvel élan d’intérêt pour ce monument et poussé les pouvoirs publics à lancer sa restauration qui a été achevée en 1844. De même, en 1847, Victor Hugo est intervenu en écrivant dans la presse des articles en faveur de la rénovation de la Sainte-Chapelle. On peut également évoquer son action auprès du Conseil Municipal de Paris afin de sauver de la destruction les vestiges des Arènes de Lutèce, découvertes en 1883 à l’occasion de la construction d’un dépôt de bus, et qui risquaient d’être détruits.

Homme politique

Après 1843, et la mort de sa fille aînée Léopoldine, Victor Hugo s’est aussi tourné vers la politique en parallèle à sa carrière littéraire, à travers laquelle il exprimait déjà son point de vue sur les questions sociétales et politiques de son époque. Fils d’un général bonapartiste et élevé par une mère royaliste, Victor Hugo a en effet progressivement adopté l’idéal républicain. Il a pris très tôt position contre la censure, contre la peine de mort, la pauvreté et les trop grandes inégalités sociales. Il a milité pour la paix et toutes les libertés.

Victor Hugo, en 1849

En 1845, il a été nommé à la Chambre des Pairs par Louis-Philippe. Il a ensuite été élu député à l’Assemblée constituante de 1848. En 1851, il a condamné le coup d’État du Prince Louis-Napoléon et s’est opposé à l’avènement du Second Empire. Il a alors été contraint de s’exiler en Belgique, puis sur les îles de Jersey et Guernesey. À son retour triomphal en France, en 1868, il a prôné la réconciliation nationale et l’amnistie des communards et s’est engagé dans la défense de la Troisième République. Par la suite, il a été plusieurs fois député et sénateur.

Panthéonisation

En 1885, à l’âge de 83 ans, Victor Hugo est finalement mort des suites d’une congestion pulmonaire. Des funérailles nationales ont été organisées. Son cercueil a été déposé une nuit sous l’Arc de Triomphe et a été ensuite transféré au Panthéon, accompagné par une foule de deux millions de personnes. Des délégations du monde entier ont fait le déplacement pour un dernier hommage.

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Charles-Henri Sanson

Charles-Henri Sanson était un bourreau parisien qui a vécu entre 1739 et 1806. Il a exécuté près de 3000 personnes durant sa carrière, dont le roi Louis XVI puis différents révolutionnaires comme Robespierre. Il fait partie des personnages historiques de Paris.

Bourreau de père en fils

Charles-Henri Sanson est né à Paris en 1739. Il appartenait à une famille de bourreau de père en fils depuis 1688. Son grand-père, par exemple, était celui qui avait exécuté le bandit Cartouche en 1721.

Charles-Henri Sanson a d’abord été élevé dans un couvent de Rouen. Toutefois, les bourreaux devaient vivre à l’écart du reste de la société et leurs enfants ne pouvaient pas aller à l’école avec les autres. Aussi, quand le père d’un autre élève a appris la profession de la famille Sanson, Charles-Henri a été contraint de quitter le couvent. Il a alors reçu une éducation privée grâce à un précepteur, puis il a suivi les enseignements de l’université de Leyde, aux Pays-Bas. À cette époque, il souhaitait en effet devenir médecin et ne pas reprendre la charge familiale.

À 15 ans, il a néanmoins dû abandonner ses études et assister son père dans sa tâche de bourreau de Paris, car celui-ci était resté gravement handicapé après un accident. Il a également aidé son oncle, bourreau de la Cours du Roi de Versailles. A 18 ans, il a ainsi participé à l’exécution de Robert-François Damiens qui avait tenté d’assassiner le roi Louis XV. En 1778, a 39 ans, il a finalement repris officiellement la charge de bourreau de Paris ainsi que celle de bourreau de la Cour du Roi à Versailles.

Torturer et exécuter

En tant que bourreau, il était chargé d’appliquer les peines décidées par la justice, que ce soit les peines corporelles (flagellation, marquage au fer rouge, amputation, etc.) ou les peines de mort (le plus souvent par pendaison, mais aussi par décapitation, écartèlement, noyade, etc.). Charles-Henri Sanson devait également faire avouer les accusés en les faisant passer au supplice. Toute la difficulté étant alors de ne pas les faire mourir pendant la torture, afin qu’ils tiennent jusqu’au jour de leur exécution.

Après 1789 et la Révolution, la torture préalable à l’exécution a été abolie et la peine de mort ne s’est plus faite que par décapitation. Charles-Henri Sanson a d’ailleurs participé aux premiers essais de la guillotine sur des cadavres humains puis des chèvres vivantes. Il a été le premier bourreau à s’en servir sur un condamné en 1792.

Durant toute sa carrière, il a exécuté environ 3000 personnes, essentiellement pendant la Révolution. Parmi ses victimes les plus célèbres, on compte le roi Louis XVI et les révolutionnaires Danton, Robespierre et Camille Desmoulins. Il a eu jusqu’à 6 assistants et formé de nombreux bourreaux qui ont ensuite exercé dans d’autres villes que Paris.

Une vie au ban de la société

Au moyen-âge, en raison de la tâche qu’ils accomplissaient, les bourreaux étaient stigmatisés et devaient vivre à l’écart de la société.

Ils devaient porter des vêtements rouges pour que tout le monde puisse les reconnaître et s’éloigner d’eux. Ce costume est par la suite devenu obligatoire seulement pour les exécutions, mais les bourreaux ont dû continuer de porter un insigne sur leurs vêtements — comme un gibet ou une main tenant une épée — afin d’indiquer leur profession. Charles-Henri Sanson ne dérogeait pas à la règle, même s’il était toujours habillé de façon élégante et jouait même au gentilhomme.

Les bourreaux et leurs enfants ne pouvaient pas non plus se marier avec des femmes issues de famille exerçant une autre profession que la leur. Ce qui aboutissait d’ailleurs parfois à des mariages consanguins, puisque le nombre de familles de bourreaux était finalement assez restreint en France.

De même, les enfants de bourreau ne pouvaient pas aller à l’école ou suivre une formation d’apprentie pour un autre métier que celui de leur père.

Enfin, les bourreaux devaient vivre en dehors de la ville où ils exerçaient, même s’il était toléré qu’ils habitent dans la dépendance du pilori, où les sévices corporels étaient affligés aux condamnés. À Paris, Charles-Henri Sanson avait ainsi hérité du pilori qui se trouvait à côté du marché des Halles, au niveau de l’actuel croisement de la rue Rambuteau et de la rue Mondétour. Ce pilori était composé d’une tour de pierre octogonale, dont l’étage supérieur était percé de grandes fenêtres sur toutes ses faces. Au milieu de cette tour, il y’avait une roue en bois, tournant sur pivot, et percée de trous par lesquels on faisait passer la tête et les bras des personnes condamnées afin qu’elles soient exposées au public. Charles-Henri Sanson disposait d’un logement au rez-de-chaussée de cette tour, mais en réalité, il ne s’en servait que pour ranger ses outils et préférait vivre avec sa famille dans un bel hôtel particulier, situé rue de l’enfer. En effet, même s’ils étaient stigmatisés, les bourreaux bénéficiaient de revenus confortables. Surtout à Paris.

Pilori des Halles (dessin de Claude-Louis Bernier datant du 18ème siècle)

Privilèges

Pour contrebalancer leur condition de paria, les bourreaux avaient plusieurs privilèges. Charles-Henri Sanson était exempté de certaines taxes. Il avait la possibilité de revendre tout ou partie des corps des suppliciés. Il avait un droit de « havage » qui l’autorisait à se servir gratuitement chez certains marchands du marché des Halles, dans la limite de ce que sa main pouvait contenir. Il jouissait également de plusieurs impôts et redevances, comme le péage du petit pont à Paris.

Du reste, après la Révolution, le statut des bourreaux a changé. Ils n’ont plus été obligés de vivre au ban de la société et sont devenus des citoyens de pleins droits droits. Charles-Henri Sanson a voulu en profiter pour démissionner et enfin changer de métier, mais la République le lui a refusé en le suspectant d’être favorable au roi et à l’ancien régime.

Mort

En 1790, Charles-Henri Sanson a pris son plus jeune fils comme apprenti, mais celui-ci est mort après avoir chuté de l’échafaud en voulant présenter une tête à la foule lors d’une exécution. La charge familiale a alors été reprise par le fils aîné de la famille, qui était capitaine de la garde nationale de Paris, et que Charles-Henri Sanson destinait plutôt à une carrière militaire.

Charles-Henri Sanson est mort le 4 juillet 1806. Il a été enterré au cimetière de Montmartre à Paris.

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